Article: Ouvrir son café : ce qu’on ne vous dit pas toujours (30 ans d’expérience à partager)

Ouvrir son café : ce qu’on ne vous dit pas toujours (30 ans d’expérience à partager)
Depuis près de trente ans, Café Castelo accompagne des entrepreneurs passionnés dans l’ouverture et la croissance de leurs « coffee shops».
Avant d’être une marque, nous sommes avant tout une maison de torréfaction et de distribution. Nous avons eu le privilège de collaborer avec plusieurs cafés: Brûlerie Europa, Café Noisette, La Cafétière, les Cafés de Julie, Les caprices d'Alice, le Café Refuge, et bien d’autres encore.
Au fil des ans, on a vu des rêves devenir réalité, des projets se transformer, et surtout, des passionnés apprendre et grandir dans un métier aussi exigeant que gratifiant.
Aujourd’hui, on voulait partager avec vous quelques points essentiels à garder en tête avant de se lancer. Pas des conseils qu’on lit dans les manuels, mais des vérités qu’on découvre en vivant vraiment le métier.
1. Il n’y aura jamais de “bon moment”
On se dit souvent : “Je vais attendre le bon moment.”
Mais la vérité, c’est qu’il n’existe pas.
Même avec les meilleures intentions, les bons partenaires et une préparation minutieuse, il y aura toujours un imprévu : un délai, un coût inattendu, une décision à retarder et c’est normal.
Certains rêvent d’ouvrir un café à la retraite, pensant que ce sera un passe-temps tranquille. Mais un café, c’est une entreprise à part entière. Il faut être présent, attentif, organisé. C’est un milieu de passion, oui, mais aussi de rythme, de service, de gestion et de constance.
Ouvrir un café, c’est avant tout un engagement.
Un projet qui demande du cœur, de la patience et une bonne dose de flexibilité.
2. Il y aura toujours des critiques ..et c’est correct
Même si vous choisissez la meilleure maison de torréfaction, les meilleurs cafés, le meilleur emplacement et le plus beau design, il y aura toujours quelqu’un qui n’aimera pas.
C’est inévitable.
Il y aura des commentaires, des comparaisons, des “moi j’aurais fait autrement”.
Il faut apprendre à écouter ce qui est constructif, sans se laisser abattre.
Le plus important, c’est que vous aimiez ce que vous faites, que vous soyez fier de votre produit et que votre clientèle fidèle aime revenir.
On ne peut pas plaire à tout le monde, mais on peut plaire à ceux qui nous ressemblent.
Et c’est eux, votre vraie communauté.
3. Vous porterez plusieurs chapeaux
Quand on ouvre un café, on découvre vite qu’on devient un peu de tout :
gestionnaire, barista, comptable, créateur de contenu, technicien, acheteur, négociateur…
Certains peuvent se permettre d’engager des spécialistes dès le départ.
D’autres doivent apprendre, lire, se former, essayer, rater, recommencer ... et c’est tout à fait normal ! ( Il faut avoir de la patience, surtout avec soi-même)
Aujourd’hui, on a accès à une quantité incroyable de contenu et de formation.
Chez Café Castelo, on offre d’ailleurs une formation barista complète, pour aider nos partenaires à comprendre l’art du café et les bases de la “barre Castelo”.
Et surtout, on ne laisse pas nos clients seuls.Quand on vous épaule dans votre ouverture, on est là pour répondre à vos questions, ajuster vos machines, faire des tests, goûter les cafés ensemble. C’est un vrai partenariat.
Le café est une expertise, mais être entrepreneur, c’est être généraliste.
Il faut oser apprendre, s’entourer et se faire confiance.
4. L’identité de votre café : ce que les gens ressentent
Tu peux avoir le meilleur café et la meilleure localisation du monde, mais ce que les gens retiendront, c’est ce qu’ils ont ressenti en venant chez toi.
C’est pourquoi il faut définir dès le départ :
-
la personnalité de ton café,
-
le public que tu veux toucher,
-
et surtout, l’émotion que tu veux créer.
Certains cafés sont des refuges paisibles, d’autres des lieux de rencontres.
Il y a des coffee shops qui sont aussi des espaces de travail, d’autres intégrés à un salon de coiffure, un refuge pour chats, ou un espace familial.
Il n’y a pas de mauvaise formule, mais il faut simplement savoir qui vous êtes.
Le marketing le plus fort aujourd’hui, c’est le marketing authentique : celui qui reflète vos valeurs, vos goûts et votre réalité.
Ce qu’on retient d’un café, c’est autant la richesse de sa tasse que l’atmosphère qu’on y découvre. On s’en souvient pour la chaleur qu’on y a ressentie.

5. La constance : être “mieux que jamais”, chaque jour
Chez Café Castelo, notre promesse, Mieux que jamais, est devenue bien plus qu’un slogan : c’est une philosophie.
Dans un café, comme dans toute entreprise, la constance ne veut pas dire “rester pareil”.
Elle signifie avoir chaque jour la même passion, la même énergie et la même exigence que le premier jour.
Se remettre en question, observer, ajuster, oser changer ce qu’on croyait acquis pour continuer à progresser.
Être constant, c’est aussi savoir prendre des décisions difficiles pour le bien de son équipe et de son entreprise. Parfois, il faut se séparer d’une personne qu’on apprécie, simplement parce que ce n’est pas la bonne personne sur la bonne chaise.
Ces décisions sont exigeantes, mais elles font partie du rôle d’un entrepreneur : protéger la mission et la cohérence de son entreprise.
Être “mieux que jamais”, c’est choisir chaque jour d’avancer avec lucidité, respect et passion, même quand c’est difficile.
Café Castelo : 30 ans d’accompagnement, et toujours la même passion
Depuis près de trois décennies, Café Castelo accompagne les « coffee shops » et nous partageons avec eux non seulement nos cafés, mais aussi notre expérience, nos outils et notre passion.
Parce qu’au fond, ouvrir un café, c’est bien plus qu’une idée d’affaires.
C’est une aventure humaine, faite de travail, d’émotions, de défis et de petites victoires quotidiennes.
Et c’est un privilège, depuis trente ans, d’en faire partie.

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